En holacratie, un cercle est composé de personnes, réunies autour d’un domaine d’activité commun, qui vont collectivement se charger de la prise de décision et de la mise en oeuvre des décisions sur tout sujet se rapportant au domaine d’activité en question.
Les responsabilités sont réparties entre les cercles de manière à réaliser au mieux nos missions. Puis, les tâches elles-mêmes sont réparties parmi les personnes, en fonction de leurs compétences et centres d’intérêt.
Comme dans n’importe quelle organisation, notre but n’est pas de déterminer l’organigramme « parfait » et permanent, mais de tendre vers la répartition des rôles la plus agile possible, en fonction des besoins actuels de notre environnement. La différence réside dans notre réactivité : en holacratie, chaque personne est directement en charge de décider pour son domaine de compétence, ce qui accroît la responsabilisation et l’autonomie de chacun(e).
Nos cercles opèrent au sein d’un environnement ouvert : chaque personne dans l’équipe peut appartenir à un ou plusieurs cercles (en fonction de ses compétences, mais aussi de ce qu’elle souhaite partager, apprendre, apporter à l’organisation et à ses membres…). Des réunions de cercles régulières nous permettent à la fois de traiter des questions opérationnelles, mais aussi d’ajuster au fil de l’eau la gouvernance et les processus de décision.
Au fil des années, grâce à l’holacratie, nous avons mis en place bon nombre de nouvelles pratiques professionnelles, comme le télétravail, le partage d’expérience, la formation interne, l’animation… qui habituellement sont longues à implanter dans des organisations plus traditionnelles.
Cela nous a aussi conduit vers des lieux, des projets, des partenaires (et bien plus encore)… que nous n’aurions jamais pu atteindre par la volonté d’une seule personne, si talentueuse soit-elle.