Le rapport du GIEC confirme que les politiques actuelles ne vont pas assez loin

Le 6 avril, le 3^ème groupe d’experts du GIEC a publié son dernier rapport, consacré à la lutte contre le changement climatique. Leurs conclusions ne sont pas surprenantes et comme l’a dit le secrétaire général des Nations unies, António Guterres : « [Ce rapport] est une litanie de promesses non tenues ». Nous ne sommes pas sur la bonne voie pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C d’ici à 2050. Même si l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre (GES) entre 2010 et 2019 n’a pas été aussi importante qu’entre 2000 et 2010, nous avons atteint un pic sans précédent en 2019. Nos émissions doivent atteindre un plafond avant 2025 et être réduites de 43 % d’ici 2030 si nous voulons atteindre des émissions nettes de CO2 nulles d’ici 2050 et limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C. 

Beaucoup reste à faire, mais les solutions sont à notre portée ! Nous avons été heureux de constater que le GIEC a mis en avant certaines des recommandations qu’Energy Cities promeut depuis un certain temps déjà : 

Des responsables politiques plus ambitieux 

Les politiques et les lois sur le climat se sont multipliées ces dernières années, mais cela ne suffit pas. Nous avons la science, nous avons les technologies, mais les responsables politiques détiennent la clé d’une atténuation efficace du changement climatique.   

Cliquez ici pour voir notre proposition d’imposer une planification locale dans la directive révisée sur les énergies renouvelables 

Un arrêt immédiat des investissements dans les énergies fossiles 

Les investissements publics et privés restent plus importants pour les énergies fossiles que pour l’adaptation et la lutte contre le changement climatique. Il n’y a pas d’autre choix que de se désengager des énergies fossiles pour réorienter les fonds vers des mesures climatiques et la production d’énergies renouvelables. 

Cliquez ici pour accéder à la lettre de la Community Power Coalition demandant à la Commission de supprimer le gaz et le nucléaire de sa taxonomie des activités durables 

Des petites installations aux grands potentiels 

Les petites unités de production d’énergie à faible émission de GES sont très prometteuses. Le GIEC s’accorde à dire qu’elles sont moins onéreuses et ont un potentiel de perfectionnement plus élevé que leurs homologues à grand échelle, ce qui en fait un excellent outil de lutte contre le changement climatique. Nous pensons que le succès des communautés d’énergie renouvelable au cours des dernières années le prouve – ce modèle fonctionne et devrait être reproduit et étendu dans le monde entier. 

Cliquez ici pour accéder à notre guide étape par étape pour créer des communautés énergétiques 

Qui sont les véritables radicaux ? 

Le Secrétaire général de l’ONU a, une fois de plus, mis le doigt sur le problème lorsqu’il a déclaré que « Les militants du climat sont parfois décrits comme de dangereux radicaux. Mais les radicaux vraiment dangereux sont les pays qui augmentent la production de combustibles fossiles. Investir dans de nouvelles infrastructures d’exploitation des énergies fossiles est une folie morale et économique. » 

Vous voulez en savoir plus ? 

Le rapport complet est disponible ici . Un résumé pour les législateurs et une synthèse technique du rapport sont également disponibles !