Qu’est-ce qu’une ville bas-carbone ? Voici la première question que les six partenaires se sont posés au démarrage du projet en 2017. Après trois ans de travail commun grâce au soutien du programme Interreg Europe, des réponses ont été apportées – c’est l’objet de ce document – et des solutions urbaines seront être testées dans les prochains mois lors de la seconde grande étape du projet…
Pour Katowice, la lutte contre la pollution de l’air est l’enjeu numéro 1. L’industrie du charbon emploie encore 100 000 personnes en Silésie. Le recours systématique au chauffage charbon individuel créé des pollutions fortes aux particules fines dans les villes de la région.
La Ville de Suceava fait, elle, face à des problèmes importants de congestion automobile. La Ville n’est pas assez étendue pour développer des transports en communs lourds, mais les axes centraux, notamment celui franchisant la rivière Suceava, sont surchargés. Suceava fait donc le choix de développer une flotte de bus, véhicules municipaux et vélos électriques.
A Hambourg, le choix s’est porté sur la zone industrielle et commerciale de « Schnackenburgsallee » dans le quartier d’Altona. Cette zone a été délaissée par les plans récents d’urbanisme durable. L’idée est donc d’engager les chefs d’entreprise de cette zone dans des contrats d’efficacité énergétique.
Pour Lille et Turin, les objectifs sont assez similaires. Les deux villes ont pour ambition de contribuer à la formation d’une stratégie de développement urbain durable, fondée sur quatre piliers : la construction d’un outil commun de partage des données bas-carbone du territoire, la sélection d’indicateurs, le développement d’outils de suivi d’opérations livrées et le recours aux éco-matériaux.