Grenoble élue Capitale verte européenne 2022

Découvrez cette championne locale de la gouvernance participative


À propos

Date de publication

15 octobre 2020

Grenoble, membre d’Energy Cities, a gagné la semaine dernière le titre prestigieux de Capitale verte européenne ! Grenoble a impressionné le jury européen d’experts pour son approche pionnière de la gestion du climat : elle est déterminée  à promouvoir le changement systémique et à développer des approches de démocratie participative innovantes pour la gouvernance municipale. De plus, la ville est arrivée première en matière d’atténuation des changements climatiques, de mobilité urbaine durable, d’utilisation durable des terres, de bruit et de performance énergétique.

Que faut-il savoir de la « capitale des Alpes » ? Lisez pour en apprendre plus !

Une « expérience verte »

Grenoble est connue pour être la ville du militantisme écologique depuis les années 80. Elle a fait partie des premières villes françaises à réintroduire les lignes de tramway et à proposer un service de location de vélo, et a créé le premier quartier vert dès 2010. Avec les élections municipales de 2014, Grenoble est devenue la première ville française de plus de 100 000 habitants à élire un gouvernement municipal écologiste, dont l’objectif premier était d’accélérer la transition écologique de la ville. Nombreux sont ceux qui ont vu la réélection du maire Éric Piolle en 2020 comme la preuve du succès de l’expérience d’une gouvernance verte locale en France.

Des objectifs pour l’énergie et le climat pour 2050 ambitieux

Le gouvernement régional de Grenoble Alpes Métropole a défini des objectifs ambitieux pour l’énergie et le climat. D’après la feuille de route locale, d’ici 2050 la ville entend :

  • réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 75 % ;
  • réduire de moitié la consommation énergétique et recourir à 100 % d’énergies renouvelables ;
  • améliorer la qualité de l’air en réduisant de moitié les émissions d’oxyde d’azote et de particules fines.

Elle a également défini des paliers intermédiaires comme réduire de moitié les émissions de GES d’ici 2030 ou encore recourir à une électricité 100 % renouvelable d’ici 2022.

Pendant l’élaboration de sa feuille de route, la zone métropolitaine a lancé un processus de participation citoyenne en trois étapes sur deux ans, consistant en divers tours de discussion afin que les citoyens et les acteurs locaux puissent s’approprier le plan.

Une championne de la gouvernance participative

Grenoble s’est vraiment engagée à la gouvernance participative de la ville : depuis 2016, elle s’est dotée d’un budget participatif pour financer des projets gérés par les citoyens dans le secteur de la biodiversité et de l’agriculture urbaine, et elle développe une approche « Grenoble Ville Citoyenne » afin de créer des espaces pour que les locaux expriment leurs opinions sur des sujets spécifiques d’intérêt public.

Grâce à la plateforme « Grenoble, Ville de demain » lancée en 2016, la ville de Grenoble implique les acteurs locaux et les citoyens pour définir la manière de procéder à la transition de la ville. La plateforme s’articule autour des différents thèmes/projets pour lesquels la ville cherche activement des contributions de la part d’acteurs locaux. Par exemple, le CivicLab encourage la collaboration entre programmeurs, citoyens, étudiants, entrepreneurs et acteurs publics, pour développer des projets numériques dans le secteur de la transition verte, économique et sociale.