LA « STRATÉGIE DE MOBILITÉ À FAIBLES ÉMISSIONS » SOULIGNE LES BONNES PRATIQUES DE TRANSPORT DES MEMBRES D’ENERGY CITIES


À propos

Auteur

David Donnerer

Date de publication

26 juillet 2016

Dans son paquet climat-énergie publié récemment, la Commission européenne reconnait le rôle clé des villes pour délivrer une stratégie de mobilité à faibles émissions pour l’Europe, et souligne une multitude de bonnes pratiques des membres d’Energy Cities à cet égard.

La stratégie de mobilité à faibles émissions constitue le cadre des initiatives de mobilité de la Commission pour les années à venir. Cette stratégie est fondée sur trois piliers : augmenter l’efficacité du système de transport, accélérer le déploiement d’énergies alternatives à faibles émissions pour le transport (électricité, hydrogène etc.) et se diriger vers des véhicules à émission zéro.

La mise en œuvre de cette stratégie dépendra beaucoup des villes et des collectivités locales, et les villes sont à la pointe du passage à la mobilité à faibles émissions”, déclare la Commission, qui apprécie les objectifs ambitieux que beaucoup de villes européennes se sont fixés pour contribuer à la mise en œuvre de l’Accord de Paris. Elle se promet ainsi de continuer à soutenir les villes par la facilitation “des échanges de bonnes pratiques et le déploiement de nouvelles technologies à l’échelle locale, dans le cadre d’initiatives comme la Convention des Maires”.

Le domaine du transport est un secteur clé pour beaucoup de membres d’Energy Cities, comme le prouvent les nombreuses actions liées à ce thème dans notre base de données de bonnes pratiques. Beaucoup de villes membres prennent des mesures ambitieuses pour réduire les émissions de gaz à effet de serre liées au transport privé et public sur leur territoire, ainsi qu’à leur flotte municipale.

Dans le document de travail qui accompagne la stratégie de mobilité à faibles émissions, la Commission européenne fait référence à plusieurs exemples de bonne pratique des membres d’Energy Cities Utrecht, Paris et Stuttgart. La Commission souligne notamment le rôle majeur que jouent les incitations financiers et administratives pour favoriser le développement de l’electromobilité. Utrecht par exemple offre des subventions pour les voitures électriques qui viennent s’ajouter aux aides de la province et du gouvernement national des Pays-Bas. De plus, la ville néerlandaise a été pionnière dans le domaine de l’éco-logistique urbaine avec le système de livraison innovant Cargohopper, qui réduit le bruit, la pollution et la congestion. Utrecht est aussi en train de restructurer sa gare centrale pour faciliter le développement de la mobilité urbaine durable pour ses citoyens.

Paris est reconnu par la Commission pour de nombreuses actions dans le domaine de la mobilité, comme par exemple des infrastructures de qualité pour la mobilité électrique (parking gratuit, réseau de points de recharge bien accessible) et son désormais célèbre Vélib’, qui couvre toute la ville avec plus de 23,000 vélos en libre-service. Trouvez ici toutes les bonnes pratiques de Paris sur la mobilité !

Enfin, la Commission liste Stuttgart en tant que pionnier dans le domaine des systèmes intelligents de transport local, qui permettent une circulation plus fluide et efficace. Stuttgart a p.ex. mis en œuvre un système de limitations de vitesse dynamiques qui réduit la pollution de l’air. La ville est non seulement à la pointe de la mobilité urbaine durable en Europe, mais aussi à une échelle globale. En effet, Stuttgart coordonne “Cities for Mobility”, un réseau global de mobilité urbaine durable, qui facilite la coopération entre les autorités locales, les entreprises privés de transport, le monde de la recherche et la société civile. “Cities for Mobility” promeut le développement de systèmes de transport efficaces et durables et rassemble plus de 650 membres de 85 pays, en Europe, Afrique, Asie, Amérique du Nord et Amérique latine.

Image copyright : Poulpy