Les grandes mobilisations pour le climat de ces dernières années n’auront pas été vaines. La Commission européenne a finalement reconnu l’ampleur – et l’urgence – de la crise écologique et sa Présidente, Ursula von der Leyen, en a fait la priorité numéro un de son nouveau mandat sous le vocable de « pacte vert pour l’Europe ».
Ce vaste programme, composé de 50 mesures visant à mettre l’Europe sur une trajectoire neutre pour le climat d’ici 2050, est remarquablement ambitieux au regard de la multitude des enjeux climatiques qui y sont abordés. En effet, presque tous les secteurs sont concernés, de l’énergie aux transports, en passant par la mobilité, l’industrie, les bâtiments, les déchets, la biodiversité, le commerce international, la pollution de l’air, sans oublier l’économie et les finances.
Mais injecter une dose de climat dans chacun des secteurs de l’économie sans opérer un réel changement de paradigme sera-t-il suffisant ? A quand la grande transformation sociétale que les citoyen·ne·s appellent désespérément de leurs vœux ?
Dans son Manifeste de 2019 publié en amont des élections européennes, Energy Cities demandait à l’UE de prendre huit mesures et réformes aux résultats rapides, ou plus disruptives. Toutes sont au moins partiellement abordées dans le pacte vert, mais il reste encore beaucoup à faire.
En résumé, voici nos 5 points à retenir de la nouvelle stratégie phare :