ZZZ – ZwischenZeitZentrale

Entretien avec Oliver Hasemann


À propos

Date de publication

19 juin 2023

En préparation de l’atelier « Land as scarce resource: increasing the use of space and buildings » (La terre, une ressource rare : améliorer l’occupation des espaces et des bâtiments) qui se tiendra à Bruxelles le 22 juin prochain, découvrez les intervenants. Aujourd’hui, nous nous arrêtons à Brême, en Allemagne, où officie Oliver Hasemann de l’agence ZZZ, spécialisée en occupation temporaire.

Si vous ne l’avez pas encore fait, il est encore temps de vous inscrire à l’atelier, en cliquant ici.

Pourriez-vous vous présenter, et présenter votre organisation ?

Je suis Oliver Hasemann, ingénieur en urbanisme, j’ai étudié à l’université de Dortmund et à l’université d’Aveiro. Je suis cofondateur d’AAA, un atelier d’architecture autonome à Brême, qui chapeaute l’agence spécialisée en occupation temporaire ZZZ – ZwischenZeitZentrale Bremen, depuis 2009.

Pourquoi la ville a-t-elle lancé une agence spécialisée en occupation temporaire ? Quelles ont été ses principales motivations ?

La ville de Brême avait lancé une expérience cofondée par le gouvernement fédéral. Les principaux objectifs consistaient à gérer des locaux vacants, à soutenir les start-ups et les entrepreneurs culturels, et à réduire les dépenses publiques liées aux locaux vacants. Par la suite, le soutien aux zones précaires ou désindustrialisées a pris de l’importance, de même que notre réseau est devenu un véritable centre de soutien.

En matière d’occupation temporaire, il peut être bien difficile de se faire rencontrer des candidats et des propriétaires d’espaces vacants. Comment gérez-vous cette question à Brême ?

Convaincre les propriétaires privés reste un défi, même si certains propriétaires et promoteurs comprennent les avantages d’une occupation temporaire de leurs biens immobiliers. À long terme, il est important d’être fiable et d’entretenir une relation de confiance.

Que souhaiteriez-vous dire aux participants de cet atelier ?

Les idées et les modes d’occupation potentiels sont trop nombreux pour laisser des bâtiments vides et investir plutôt dans de nouvelles structures sur des champs et des terrains verts. Les occupations temporaires sont un bon outil pour démontrer l’utilisabilité des bâtiments et mettre en évidence la demande. Elles permettent notamment à la population de participer à l’aménagement de la ville.