– 30 millions de repas servis par an – 27,3 % d’aliments durables servis dans la restauration collective – 50,3% d’alimentation durable dans les crèches – Objectif de 13 500 teqCO2 à économiser entre 2012 et 2020 – 250 ha de terres agricoles exploitées en agriculture biologique sur les aires d’alimentation de captages d’Eau de Paris |
En 2009, à la suite du premier Plan Climat Énergie de Paris, la Ville a élaboré un plan d’actions visant à intensifier le recours aux produits issus de l’agriculture biologique, de saison et de proximité dans les cantines municipales. Le Plan d’alimentation durable 2015-2020 a été voté en juin 2015.
Plus de 30 millions de repas sont servis par an dans la restauration collective parisienne (crèches, écoles, restaurants administratifs, maisons de retraites, etc.). Si la consommation d’aliments bio n’impacte pas significativement les émissions de gaz à effet de serre par rapport à une alimentation standard, recourir à des produits durables pour les fruits et légumes, devrait permettre de réduire de 30% les émissions liées à leur consommation et d’économiser 13 500 teqCO2 d’ici 2020. Entre 2009 et 2012 les émissions carbone liées à la restauration collective diminuaient de 11%.
En 2013, 24,3% des aliments servis dans la restauration collective municipale (tous restaurants confondus) étaient caractérisés comme produits alimentaires durables : labellisés (issus de l’agriculture biologique, Label Rouge, issus de la mer et labellisés Marine Stewardship Council), de proximité, ou encore de saison. Ce chiffre atteignait déjà en 2012 plus de 37% dans les crèches municipales.
Pour atteindre l’objectif de 50% d’aliments durables, le nouveau Plan se structure en trois axes :
L’enjeu, plus large et à long terme, est d’envisager la durabilité de la production et la consommation alimentaire dans la restauration collective de l’administration parisienne, pas seulement en termes d’émissions de gaz à effet de serre, mais aussi en termes de production face aux évolutions du climat à venir et d’approvisionnement en cas d’événements climatiques majeurs. L’action de la Ville étant complexifiée par la faiblesse de l’offre en produits bio en région Île-de-France, cet objectif est d’autant plus ambitieux. Cette offre, très largement inférieure à la demande, révèle une nécessité de mesures nationales et régionales de structuration des filières agricoles bio.
Une subvention d’aide à l’achat
Pour accompagner les caisses des écoles dans leur démarche, la Ville de Paris participe au financement de l’achat de ces denrées par le versement d’une subvention proportionnelle aux efforts réalisés.