Fin 2015, les États du monde entier se réunissaient à Paris. Ils affirmaient leur volonté commune d’empêcher la hausse des températures par rapport à l’ère pré-industrielle et de tout faire pour la limiter à 1,5°C. Pourtant en 2017, après trois années de stagnation, les émissions mondiales de gaz à effet de serre sont reparties à la hausse.
Le dernier rapport du GIEC confirme que les engagements pris pendant la COP21 seront particulièrement difficiles à atteindre et appelle à un sursaut international : faire plonger les émissions de CO2 de toute urgence.
Dans ce contexte, les villes ont un rôle très important à jouer. Elles sont en effet des acteurs incontournables de la mise en place des politiques publiques de transition énergétique au niveau local, à l’échelle des bassins de vie des citoyens.
Leurs actions s’inscrivent dans les territoires et visent à fédérer l’ensemble des parties prenantes pour la mise en place d’une réelle transition énergétique. Cependant, à l’heure où la société se trouve face à une forte crise démocratique, les villes doivent aussi réinventer leurs façons d’agir.
Six villes sont étudiées en détail : Cadix (Espagne), Grenoble (France), Maastricht (Pays-Bas), Münster (Allemagne), Bologne (Italie), Charlotte (Etats-Unis). Et des prolongements de réflexion sont proposées avec les villes de Reykjavic (Islande), Barcelone (Espagne), Viladecans (Espagne), Louvain (Belgique), Leeds (Angleterre), Amersfoort (Pays-bas), Polotsk (Biélorussie), Pazin (Croatie), Anvers (Belgique), Cascais (Portugal), Guadalajara (Mexique), Gdansk (Pologne) et 8 villes Living streets.