SIGNATURE DE L’ACCORD DE PARIS: LES VILLES AVANCENT SANS ATTENDRE


Aujourd’hui, les chefs d’Etat de 162 pays sont attendus à New York pour signer l’accord climatique de Paris, une étape importante concluant des mois de négociations difficiles. Cependant, les villes ne les ont pas attendu pour engager leur transition énergétique et de nombreuses politiques locales ambitieuses ont été mises en place depuis la Déclaration de Paris en décembre.

Planifier la transition – La plateforme climat d’Almada

Les villes n’ont pas attendu la signature des accords de Paris pour lutter contre le changement climatique et engager leur transition énergétique de manière concrète. Plus de 6600 d’entre elles le prouvent à travers leur engagement au sein de la Convention des Maires.

La ville d’Almada, qui s’est engagée à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 80% d’ici à 2050, est un bon exemple de ce mouvement. Cette dernière lance officiellement sa plateforme locale d’action pour le climat (PLAC) ce vendredi, dans le but d’associer les acteurs locaux à la réalisation de cet objectif. La PLAC est un forum dans lequel les membres discutent et partagent des informations et des connaissances pour transformer Almada en un territoire résilient et neutre en carbone. Energy Cities rejoint cette initiative en tant que conseiller, apportant l’expérience de ses 1000 membres dans la plateforme.

De nombreux autres exemples de villes pionnières sont à découvrir dans notre base de données de bonnes pratiques : http://www.energy-cities.eu/actionsvilles

Penser l’après COP21 – Associer les acteurs locaux à la réalisation des engagements énergie-climat

A Paris, la communauté internationale s’est mise d’accord pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. On peut cependant douter du succès de cet accord sur le long terme… Les engagements nationaux sont en effet relativement peu ambitieux et de nouvelles mesures rapides doivent être mises en place pour atteindre cet objectif à temps. Prendre en compte les efforts et les besoins des acteurs locaux et de la société civile serait une étape essentielle vers plus de cohérence et de coordination dans la lutte contre le réchauffement climatique. En effet, le PNUD estime que 50 à 80% des mesures nécessaires seront mises en place au niveau régional ou local.

Cette semaine, le Comité Economique et Social Européen (EESC) et la Foundation Heinrich Böll ont débattu du rôle des acteurs locaux dans la transition énergétique. L’équipe d’Energy Cities est heureuse d’avoir pu contribuer aux débats sur la formulation de mesures de lutte contre le changement climatique à travers la mise en place de plans d’actions en faveur de l’énergie durable au niveau local.

La contribution européenne à la COP22 (et vice-versa)

La mise en place d’une vraie gouvernance multi-niveaux et d’une coopération plus étroite dans le domaine des politiques énergétiques et climatiques contribuerait positivement à la réalisation des objectifs énergie-climat européens et à l’accompagnement des régions et des villes engagées sur ces questions. Notre conférence annuelle qui aura lieu du 1er au 3 juin à Bornova (Izmir), sera l’occasion idéale pour discuter de cette question, à la fois d’un point de vue local et national. Le jeudi 2 Juin, nous sommes fiers d’accueillir Mme Hakima El Haite, ministre de l’Environnement et envoyée spéciale du Royaume du Maroc pour la COP22 pour la session “Cooperation as a mechanism to scale-up the energy transition ».

Pour plus d’informations et pour s’inscription à la conférence : bornova2016.energy-cities.eu