L’UE vient de publier sa « Stratégie de mobilité durable et intelligente » laquelle définit un certain nombre d’objectifs concernant le transport de personnes et de biens et les déplacements entre villes dans les décennies à venir.
Pour atteindre ces objectifs, la Commission européenne a identifié 82 actions réunies en 10 initiatives phares.
Une chose est sûre, la Commission européenne entend changer la manière dont nous nous déplaçons, entre et dans les villes.
« Les villes sont et devraient rester à l’avant-garde de la transition vers une plus grande durabilité. La Commission continuera de dialoguer avec les villes et les États membres pour veiller à ce que toutes les grandes et moyennes villes qui constituent des nœuds urbains du réseau RTE-T mettent en place leurs propres plans de mobilité urbaine durable d’ici à 2030. Ces plans devront inclure de nouveaux objectifs, tels que des émissions et une mortalité routière nulles. Les modes de transport actifs, tels que le vélo, sont en augmentation : les villes ont annoncé plus de 2 300 km d’infrastructures cyclables supplémentaires. Ce chiffre devrait doubler au cours de la prochaine décennie, pour atteindre 5 000 km de voies cyclables sûres. Il convient de disposer d’orientations plus claires sur la gestion de la mobilité au niveau local et régional, y compris en ce qui concerne l’amélioration de la planification urbaine et la connectivité avec les zones rurales et périurbaines, afin que les navetteurs disposent de solutions de mobilité durable ».
Outre ces 10 initiatives phares, la Commission européenne a également défini un calendrier ambitieux en plusieurs étapes :
A l’horizon 2030 :
A l’horizon 2035 :
A l’horizon 2050 :
Aux termes de cette stratégie, toutes les grandes et moyennes villes devront mettre en place leur propre plan de mobilité urbaine durable d’ici 2030. Ces plans devront inclure un dispositif de billetterie électronique pour le transport multimodal et la mobilité automatisée devra être déployée à grande échelle.