Je sème, tu sèmes, nous semons

Plantons aujourd'hui et observons quelle graine poussera le mieux !


À propos

Date de publication

30 novembre 2022

Le mois de novembre est idéal pour planter des arbres fruitiers en racines nues, lesquels restent alors en dormance mais peuvent ensuite se développer pendant toute une saison, dès que les températures se font printanières. Pommiers, poiriers, cerisiers et pruniers peuvent être plantés dès maintenant, tout comme cassissiers, framboisiers et groseilliers à maquereau. Et n’oublions pas les haricots et les petits pois précoces !

Energy Cities s’inspire aussi de la Nature : nous proposons à nos membres des priorités en matière de plaidoyer pour donner aux villes les moyens de leurs stratégies alimentaires, nous semons des graines et nous verrons lesquelles pousseront le mieux au printemps !

Alors, à votre avis, laquelle se sera le plus développée dans quelques mois ?

  • Un programme d’échange par la DG AGRI (Direction de l’agricole et du développement rural de la Commission européenne) pour les villes afin de concevoir leur stratégie alimentaire locale municipale ;
  • Une campagne de réglementation pour l’élimination progressive des engrais fossiles, en associant les municipalités à d’autres acteurs qui promeuvent des systèmes de production alimentaire locaux, sains et régénérateurs ;
  • Une étude exploratoire sur l’utilisation des sols dans les villes, qui servira de base à notre prochaine campagne pour une autre utilisation de l’espace urbain (« Less car, more care » ou Moins de voiture, plus de verdure), en trouvant de nouveaux potentiels fonciers pour cultiver davantage de nourriture localement ;
  • Une expérience pionnière dans différentes villes de marchés alimentaires locaux, afin de réinventer le rôle des municipalités comme intermédiaires entre producteurs et consommateurs. Il s’agit d’assurer un revenu régulier aux agriculteurs et des produits de bonne qualité aux consommateurs (l’idéal serait que la DG AGRI et la Politique agricole commune financent cette expérience) ;
  • Une campagne de sensibilisation au système de « sécurité sociale alimentaire », qui commencerait par définir ce système et le rôle des municipalités pour garantir que chaque citoyen puisse avoir accès à une alimentation de qualité. Cela contribuerait à un débat plus large sur une « sécurité sociale des ressources », pour garantir un juste niveau en matière de nourriture, de chauffage, d’eau, d’énergie, de transports propres, etc., avec une taxation sociale. Les excès, à savoir la consommation qui dépasserait les besoins, seraient alors taxés par le biais d’un « impôt sur les excès ».

Votre avis nous intéresse : Dites-nous sur quelles idées concentrer nos efforts et à quelle conversation vous souhaitez prendre part !

Inscrivez-vous dès maintenant au Hub Systèmes alimentaires résilients et parlons-en !